Le Marseillais Stéphane Moscato arpente inlassablement les rues et décolle des pans entiers d’affiches pour les maroufler ensuite sur toile dans son atelier. Un dialogue créatif s’amorce alors avec le support quand surgit au hasard, un mot, une partie de visage ou une couleur. L’artiste travaille au pochoir et nie le caractère reproductible de la technique en composant des œuvres uniques (jamais reproduites) et polysémiques, se laissant guider par le sens qui se dégage de ces fragments de rue.
Fortement inspiré par la culture punk rock, il propose aussi un engagement social et politique, perceptible en filigrane dans son travail. Un équilibre intéressant avec la façon dont il se réapproprie la mythologie classique dans une nouvelle narration.
Il est représenté en Suisse par la galerie G. DAEPPEN à Bâle.
The Marseille based artist, Stéphane Moscato, tirelessly walks the streets peeling off whole sections of posters which he then fixes onto canvas in his studio. Then begins a creative dialogue with the support as a random word, part of a face or colour stands out. The artist uses stencils but refuses the reproducible character of the technique by composing works which are unique (never reproduced) and polysemiotic. He lets himself be guided by the meaning which emerges from these fragments of the street.
Strongly inspired by punk rock culture, he also proposes a social and political commitment which is implicit in his work. An interesting balance with the way he adapts classical mythology in a new narration.
He is represented in Switzerland by G. DAEPPEN Galery in Basel.