Exposition RUST NEVER SLEEP – Galerie DAEPPEN – Bâle (CH)

Du 18 mai 2019 au 13 juillet 2019
Vernissage le 18 mai 2019 à 18h

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RUST NEVER SLEEP

La rouille ne dort jamais. C’est une réalité.  Elle marque l’action destructrice du temps écoulé . Petit à petit elle a même finie par s’incruster dans la langue française . Elle représente un engourdissement intellectuel et moral, une inactivité aggravée par une consommation passive, un mal ou une maladie qui progresse inexorablement avec son cortège d’effets destructeurs.  Une parabole du temps qui passe.

Alors qu’on vit dans une société aliénante qui place l’acte de consommation et le matériel au cœur de toutes les attentions, qui nous parle sans cesse d’expansion et qui arrive même à considérer l’humain comme la marchandise ultime, il est nécessaire de remettre au centre du débat la vanité de croire que tout ce qu’on fabrique est indispensable.

Quoi de moins polluant qu’une voiture qui ne peut plus rouler? Quoi de plus pacifique qu’un pistolet inutilisable? Soyez les bienvenus dans la galerie marchande de l’anthropocène. Tout doit disparaitre!

Anthropocène: période actuelle des temps géologiques, où les activités humaines ont de fortes répercussions sur les écosystèmes de la planète (biosphère) et les transforment à tous les niveaux. On fait coïncider le début de l’anthropocène avec celui de la révolution industrielle, au 18 siècle (Larousse)

OPENING SATURDAY 18 MAY 2019 18.00

EXHIBITION 18 MAY TO 13 JULY 2019

RUST NEVER SLEEP

Rust never sleeps. It’s a reality. It marks the destructive action of time elapsed. Little by little, it has even finished by becoming encrusted in the French language. It represents intellectual and moral numbness, inactivity aggravated by passive consumption, depravation or illness that progresses inexorably with its attendant destructive effects. A parable of passing time.

We live in a society of alienation that places the act of consumption and the materiality at the center of all attention, that constlantly speaks of expansion and even consider the human as the ultimate commodity. It is necessary to put the vanity of believing that all that one manufactures is indispensable back in the center of the debate.

What’s less polluting than a car that can not run anymore? What’s more peaceful than an unusable gun? Welcome to the merchant gallery of the Anthropocene. Everything must disappear!

The Anthropocene is a proposed epoch dating from the commencement of significant human impact on the Earth‘s geology and ecosystems, including, but not limited to climate change. (Wikipedia)